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Norman fait son cinéma - Ep3 : Les films en VO

Londres, c'était drôle.

K.D. Lang sings Leonard Cohen Hallelujah

SOON.

A quoi ça rime de débuter un (énième) blog en posant cette question -certes oratoire- ?

Le fait est qu'après trois ans de prépa, c'est un peu la route vers l'inconnu qui s'ouvre (limite Pékin Express avec le budget moyen d'un étudiant). L'après prépa, ça marque donc une sorte de fin (sans être une fin en soi). Oubliés les DS de 6h du samedi matin, oubliées les centaines de khôlles plus ou moins préparées, bientôt vendus les millions (ouai j'exagère) de livres qui couvrent la majeure partie du parquet de ta chambre... Et j'en passe. Oublié l'établissement fréquenté pendant la moitié de ma vie -pour ma part-. Dit comme ça on dirait que dans la prépa, tout est négatif ou tend à l'être. C'est clair qu'une khôlle de philo avec JY c'est pas NY (youhou, private joke mais pretty good joke), mais c'est pas non plus traumatisant. Puis si certains fous dingues sont prêts à rempiler pour une troisème année, c'est pas forcément par pur et simple masochisme, c'est peut-être aussi parce qu'au final, la prépa, c'est quand même cool. Culturellement c'est indiscutable. Humainement aussi.

Tout ça pour dire (pas grand chose certes) que l'après prépa, c'est une fin, mais c'est aussi le commencement d'autre chose. Avant d'entrer en prépa, tu flippes (changement d'univers, de rythme, parfois de repères). Pendant la prépa, tu flippes (profs à la pédagogie douteuse, remarques incisives, doutes en tout genre). Mais curieusement, après la prépa, tu peux aussi flipper. C'est un changement mine de rien. Basculer d'une prépa littéraire sympa pour le monde (sordide !) d'une biz'ness scoule, bah c'est pas si naturel. Dans un premier temps tout du moins. 

Voilà. Léonie, 20 ans, double khâgneuse, et bientôt prête à intégrer l'INSEEC dans la plus belle ville pour étudier (n'en déplaise aux provinciaux :p). CU.